Depuis les années 50, pesticides, fongicides, plastiques et autres résidus médicamenteux se sont répandus de manière exponentielle dans notre environnement, non sans épargner sources et nappes phréatiques. Si jusqu’ici, les autorités suisses se voulaient rassurantes quant à la concentration extrêmement faible de polluants dans le réseau d’eau potable, il convient toutefois de rappeler que les limites autorisées pour un produit chimique sont généralement calculées en fonction de la substance seule, sans tenir compte de l’effet cocktail.